Le transport, la distribution et l'utilisation de l'électricité, de même que les ondes électromagnétiques (radiofréquences et les hyperfréquences) nous mettent en contact permanent avec l'énergie électrique. Cette exposition quotidienne peut avoir des conséquences dommageables pour l'homme et les animaux, dans la mesure où, en pénétrant dans les cellules du corps, les champs électromagnétiques en altèrent le processus.
Ce problème reste méconnu des utilisateurs et grands consommateurs d'électricité que nous sommes, car les maladies qui découlent des pollutions électromagnétiques n'apparaissent qu'après plusieurs années (affectant néanmoins la qualité de nos forces vitales et affaiblissant notre système immunitaire).
Par ailleurs, si les polluants chimiques sont généralement perceptibles par l'odeur qu'ils dégagent ou par les effets irritants, respiratoires ou cutanés qu'ils provoquent, les ondes électromagnétiques polluantes sont beaucoup plus sournoises, car elles ne se perçoivent pas directement, excepté dans certains cas extrêmes.
Sont donc néfastes à l'homme (et aux animaux) toutes les sources possibles d'exposition : les lignes à haute tension, les réseaux électriques, ruraux et urbains, les installations domestiques, les appareils électroménagers, les moteurs, les transformateurs. Également les ondes radioélectriques des plaques à induction, des fours à micro-ondes, de certains appareils de soudure ou de coiffage, des équipements chirurgicaux et des télécommunications : radio, télévision, radars, écrans vidéo, téléphone mobile… La liste grandit chaque jour.
Que l'être humain ne perçoive pas directement l'énergie électromagnétique signifie qu'un conducteur électrique, véhiculant un courant alternatif artificiel de 50 hertz, rayonne un champ de force invisible à l'homme et qui pourtant le met en danger, puisqu'elle le touche, le pénètre et le traverse 50 fois par seconde. Une personne qui possède un système immunitaire efficace peut normalement supporter ce stress électromagnétique, mais une personne fragile en est incapable. Ses barrières étant affaiblies, les champs électromagnétiques artificiels auxquels elle est soumise quotidiennement vont la traverser et perturber son champ vibratoire naturel. De sorte que, chez elle, le risque de développer des maladies pathologiques graves comme le cancer va augmenter en proportion. À un degré moindre, la perte d'énergie occasionnée par le phénomène se traduira par des fatigues anormales, une baisse de la productivité, de l'irritabilité, de l'émotivité excessive, du stress, des maux de tête, de l'insomnie, des problèmes cutanés, etc., tous symptômes pouvant être attribués à une quantité d'autres facteurs possibles. Ce qui rend d'autant plus difficile la sensibilisation à la prévention contre les pollutions électromagnétiques.
Les effets des ondes radio, quant à eux, peuvent être thermiques et provoquer une production de chaleur qui entraînera des brûlures, voire des lésions organiques, ou non thermiques, variables selon les fréquences de rayonnement. Ce sont essentiellement des effets sur les systèmes nerveux et endocriniens.
Évidemment, il n'est pas question de remettre en cause ni l'existence ni l'utilité de l'électricité. Personne ne peut envisager de supprimer ni même de restreindre son utilisation. Le confort et la sécurité qu'elle apporte sont inégalables. Cette énergie étant fondamentale, il nous faut simplement apprendre à la domestiquer.
C'est pourquoi la détection et la mesure des pollutions rémanentes sont capitales. Leur connaissance permet d'atténuer ou d'éliminer, à l'aide de solutions adaptées, les nuisances dans les habitations et les lieux de travail.
Bien sûr, toute étude est réalisée en fonction des moyens susceptibles d'être investis dans les travaux. En matière de biologie de l'habitat, il n'y a pas de petits investissements. Les problèmes découlent souvent d'une accumulation des facteurs de pollution. Aussi il n'est pas nécessaire de changer tout le système électrique pour jouir d'une amélioration qualitative de l'environnement intérieur.
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